Il est désormais possible pour les propriétaires bailleur de déduire des revenus fonciers, les sommes engagées dans la réparation de l’investissement locatif. Quels sont les travaux concernés déductibles et ceux non- déductibles ? Nous vous expliquons.
L’investissement locatif est un des placements qui rassure les Français pour leur retraite mais certains éléments doivent néanmoins être pris en compte. L’imposition des revenus fonciers est un élément important afin de calculer la rentabilité réelle et l’investissement locatif.
Dans le cas d’un régime réel
Le régime réel concerne ceux qui ont un revenu brut supérieur à 15 000 euros. Des travaux effectués dans le bien immobilier peuvent être déduits comme des charges et permettent de créer un déficit foncier (lorsque les charges sont plus élevées que les loyers perçus par le propriétaire bailleur). La réalisation de travaux permet d’entretenir le logement, le rendre plus confortable mais surtout maintenir sa valeur et amortir les investissements.
Les biens en locatif avec beaucoup de travaux sont recherchés car cela permet de toucher les revenus des précédents investissements locatifs.
Le déficit foncier reste une solution pour développer son patrimoine immobilier tout en diminuant les impôts.
Les travaux déductibles dans l’investissement locatif
Si certains travaux sont déduits des revenus fonciers, c’est avant tout pour inciter les propriétaires à maintenant le logement mis en location ou le remettre en état d’habitation sans en modifier les composantes initiales, comme par exemple, ajouter un accès aux personnes à mobilité réduite.
Remise aux normes des installations d’électricité, remise en état du gros œuvre, la plomberie, la rénovation thermique font parties des travaux déduits des revenus fonciers.
Il existe un autre cas de figure : si le bien immobilier est en copropriété, il est possible de déduire le montant des travaux des parties communes. Evidemment, les montants déductibles doivent être déclarés TTC aux impôts sauf un cas : le propriétaire est assujetti à la TVA de plein droit ou sur option. C’est par exemple le cas des bailleurs de biens à usage professionnel.
Les travaux non-déductibles dans l’investissement locatif
Parmi les travaux ne pouvant pas être déduits des revenus fonciers, il y a l’agrandissement du bien, une construction ou une reconstruction. Un exemple : une dépense d’installation de cuisine équipée dans un logement peut être déduite des revenus fonciers uniquement si le logement, dès son état initial, n’en possédait pas un.
A noter que seules les sommes que le propriétaire a réellement acquittées peuvent être déduites mais pas celles à charge du locataire.
La réalisation des travaux dans son investissement locatif est une excellente solution pour présenter un bien immobilier en bon état pour la location et en déduire les sommes engagées sur les impôts du propriétaire. Mais cette solution exige de connaître certains éléments.